lundi 9 mars 2009

Chapitre 1a: Les Tarutaru

J’ai lu quelque part que les Taru représentaient la plus grande réussite originale de Square-Enix dans Final Fantasy XI. Peut être cela est il vrai. Il est toutefois regrettable qu’on ne puisse apprécier de ces personnages aucuns détails que ce soit. En effet, voici un Taru taille réelle :

Comme vous pouvez le constater, on pourra les trouver forts originaux si toutefois vous êtes dotés d’une bonne dose d’imagination.


Observons d’un peu plus près ce spécimen. (grossi 50x):

La légende veut que les Taru soient le fruit d’un amour passionnel et interdit entre un Elvann et une Chigoe. Si incontestablement la chose aura hérité des oreilles du père, elle doit d’avantage sa taille à l’heureuse maman. Ceci étant, une variante de cette rumeur énonce d’avantage un Moogle dans le rôle de la matriarche mais jusqu’à présent personne n’a encore jamais réussi à dresser la généalogie complète de cette race.

Constituée de deux boules de graisse (pour le corps et la tête) et de 4 baudruches (pour les 4 membres), la bestiole se voit affublée d’une masse parfaitement effarante compte tenu de leur grotesque taille. Pour vérifier cela, penchons-nous sur le théorème de Proconsul XII et surtout sur son application connu sous le nom « d’expérience des portes de Quicksand ». Le procédé n’avait pas son pareil pour comparer des masses, mieux encore que les ridicules balance Roberval inventées par les Humes plusieurs siècles plus tard. Aussi, considérons les sujets suivants :

A gauche un Taru et à droite un Galka (race dont nous parlerons dans un autre article). Gardez à l’esprit que la photo ci-dessus a été trafiqué pour permette au taru d’apparaître sur l’image. J’ai conservé l’agrandissement x50 que j’ai incrusté dans la photo. L’expérience consiste en ceci :

Pour ouvrir l’une des portes de Quicksand, il faut disposer sur une plateforme montée sur vérin suffisamment de poids pour enclencher le mecanisme. Le poids d’un seul Galka, race tout en muscle et au squelette lourd, bien que déjà conséquent suffit à déclencher le mécanisme. Hors, combien faut-il de Taru pour atteindre un poids équivalent ? Une bonne centaine me direz-vous… J’aurai répondu la même chose. Et bien, que nenni ! 3 Tarus seulement suffisent. On peut donc en conclure qu’un taru du haut de ses 7cm (environ et pour les plus grands) pèse à lui tout seul sa petite centaine de kilo. C’est du super concentré ou je ne m’y connais pas !

Si j’ai mentionné le squelette du Galka, ce n’est pas anodin. En effet, si vous observez attentivement les photos de Taru ci-dessus, vous constaterez qu’il n’ont pas d’articulations. Il est tout à fait flagrant que la créature ne possède pas de genoux. Et pour cause puisqu’il sont invertébrés. Leur anatomie repose en réalité sur un système de vessies remplies de fluide et qui leur permettent de tenir debout.

Voilà pour les explications... Dans le prochain article nous verrons quel est le tempérament de ces êtres peu gâtés par la nature, et quels sont les différents types de joueurs qui choisissent cette race pour avatar.

Chapitre 1: Les races.

 
Avant toute chose, il est important de donner une définition des différentes races du jeu (quelques images ici). Au nombre de 5, le joueur pourra donc choisir d’incarner un Hume (race qui pousse l’originalité à son paroxysme puisqu’il vous permettra de jouer… un humain) un Elvaan (grosso modo un Elf quoi, grand cou longues oreilles ou inversement), une Mithra (un chat humanoïde dont on ne peut incarner que des personnages femelles), un Tarutaru (une sorte de balle anti-stress douée de parole) ou encore un Galka (engeance illégitime d’un ours avec Hulk Hogan dont on ne peut incarner que des personnages … asexués) .

Chacune de ces races appartient plus ou moins à l’une des nations accessibles au commencement du jeu.
Les Elvaans, braves et fiers guerriers peuplent San d’oria, citadelle moyenâgeuse dirigée par une famille royale. Globalement asociaux, ils sont persuadés de leurs supériorités intellectuelle et militaire sur le reste du monde, qu’ils écrasent de toute façon de leur fier dédain.
Les Humes, plus avancés au moins scientifiquement vivent dans une cité moderne: Bastok. Ils sont organisés en démocratie tout en réduisant à l’esclavage leurs hôtes: les Galkas. En effet ces derniers ayant été boutés hors de leurs terres natales par de sauvages colonies de fourmis géantes, ils ont finalement trouvé refuge à Bastok. Les Humes, maigrichons et fainéants, leur offrirent le gîte en échange de la réalisation des travaux les plus physiques et les plus pénibles dont ils sont eux-même complètement incapables.
Les Tarutaru habitent Windurst, sorte de campement Hippies où tout le monde vit dans les arbres ou dans des champignons. Ils sont dirigés par une diseuse de bonne aventure à peine capable de prédire l’heure qu’il est. Tout comme les Humes, ils partagent leur terre avec une autre race: les Mithras. On ne trouve de ces dernières que des représentantes de la gente féminine. Les mâles prétendument en voie d’extinction seraient conservés à l’abri de la lumière et de l’humidité sur une île que personne n’a jamais pu trouver. Il est probable qu’en réalité les Mithras cachent quelques honteux secrets liés à leur sexualité, ce qui fera l’objet d’un autre article.

Chacune de ces races proposent donc des particularités en terme de background et de caractéristiques. Il est amusant de constater que la plupart des joueurs choisissent un avatar en rapport avec leur propre caractère et parfois sans même s’en rendre compte. Le choix d’un personnage est donc capital puisqu’il est le plus souvent révélateur de l’attitude et du caractère du joueur. A noter qu’il y a des variations possibles au sein d’une même race puisque plusieurs modèles sont disponibles ce qui constitue une seconde indication. Mais nous verrons tout cela ultérieurement.

Dans le prochain article nous nous intéresserons à une première race plus en détails: les Tarutaru.

dimanche 8 mars 2009

C'est un monde merveilleux ...

 
MMORPG. Un sigle barbare signifiant Massively Multiplayer Online Role Playing Game. En français: Jeu de rôle en ligne massivement multijoueur. Celà consiste en un monde persistant où se connecte à travers le monde (réel celui-ci mais toujours persistant) des centaines de joueurs.
Le type d'univers peut varier. Médiéval, heroic-fantasy, futuriste ou encore contemporain, tout est possible. Chaque joueur est un élément du monde qu'il rejoint et c'est précisement en ce point que les MMOs diffèrent des jeux vidéos offlines traditionnels. En effet, le joueur n'est plus au centre de l'univers ou de l'aventure qu'il explore mais ne constitue qu'un détail insignifiant au milieu de la grande mosaïque d'utilisateurs (au départ de son cursus tout du moins).

Ce facteur à lui seul constitue un rôle essentiel dans les cas de dépendance au jeu. Le monde continue d'évoluer en votre absence ainsi que les joueurs avec lesquels vous entrez rapidement en compétition. Effectivement, il serait une erreur de penser que ces fameux mondes persistants sont autant d'alternatives idylliques à la réalité, des univers débarrassés des vices de l'Homme et de nos sociétés. C'est un lieu commun tout à fait hors de propos. Au contraire même, ce sont des amplificateurs à ce qu'il y a de plus détestables et de plus effrayants en cette catégorie de l'espèce humaine appelée "Gamer". Jalousie, envie, compétition, mensonge, trahison, profit... bien à l'abris derrière des avatars en 3 dimensions se fomentent nombre de conspirations et de plans machiavéliques visant à un seul et unique objectif: Roxer, c'est à dire en finir avec cet anonymat irritant et être reconnu de tous comme étant LE joueur #1.

Voici donc l'objet de ce blog. Mettre en avant les mécanismes de cette société parallèle et droguée jusqu'à l'os, perpétuellement en manque de nouveaux objets rares et capable de faire enrager son voisin.

Cependant nous nous intéresserons ici à un MMORPG en particulier, celui auquel je participe depuis un bon moment maintenant, Final Fantasy XI, dont voici un extrait:



Je m'emploierai à rédiger ici des articles visant à expliquer avec la plus grande objectivité du monde en quoi cet univers est vicié. En avant donc pour la plus grande aventure sociobloguesque que Vana'diel ait connu.

Let the Drama begins ...